Mon pays est en crise
L’Algérie est donc
victime d’un complot que l’on voit se dessiner jour après jour et heure
après heure, et les dangers la guettent de tous les côtés ; une situation
me semble-t-il, jamais vécue durant l’ère post-indépendance d’autant
plus accentuée par l’absence du président. Il est dit que le bon manager est
celui dont l’entreprise n’a pas besoin, car l’ayant mise sur les rails, mais
est-ce le cas de l’Algérie ?
Néanmoins, devant l’adversité le peuple doit être unis derrière un leader qui a une vision en accord avec l’histoire et la personnalité du premier, un leader qui s’entoure d’un groupe de penseurs et d’experts tous fils de l’Algérie historique tout en restant à l’écoute des think tanks, un leader qui s’appuie sur une armée authentique performante et soudée et des services spéciaux aguerris et redoutables. Le peuple et ceux qui gouvernent doivent agir en synergie, aller au-devant des difficultés sans désemparer et tenter de porter remède aux inégalités au sein de la société provoquées par un certain mode de gouvernance que tout le monde s’accorde à abjurer, afin de consolider impérieusement l’édifice, si l’on ne veut pas pleurer comme l’a fait en 1492 le maître de Gharnata (Grenade).
Mais
alors, l’appel est lancé à ceux qui tiennent le gouvernail, ceux qui ont charge
d’âmes (s’ils existent), pour trouver les mécanismes adéquats pour inhiber
l’instabilité et renforcer l’unité nationale nécessaire pour avorter toutes les
tentatives de nous faire sombrer dans le chaos et lézarder notre demeure. On ne
leur demande pas d’agir par amour pour le peuple mais par souci de préserver
le pays, sous réserve qu’ils se sentent réellement fils de ce dernier. En ce
qui me concerne, je garde espoir que les enfants dévoués de l’Algérie existent
et sauront agir dans l’intérêt d’une nation qui a toujours
su renaître de ses cendres.
L’absence
prolongée du président pourrait être à l’origine de la désagrégation des
ensembles, laquelle est préjudiciable à la sécurité nationale, d’où la
nécessité d’avoir le courage d’engager les actions légales qui s’imposent pour
remettre l’état à l’endroit, sous réserve que l’état de vacance du pouvoir est
constaté. En tout état de cause, les prochaines élections présidentielles
seront une opportunité inespérée pour couper les ponts avec les anciennes
pratiques et permettre une renaissance tant espérée. La garde prétorienne est à
proscrire de la scène politique nationale, car les gens qui se sont tus par
lâcheté ou par calcul quand on avait besoin d’eux, ou les gens qui ont
participé au déclin du pays, ne peuvent nous diriger.
Écrit par :
Mon pays est en crise
Reviewed by Rabah ElMounadi
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